Un centenaire bien arrosé !

C’est en effet sous un déluge digne d’un 11 novembre (ça tombe bien), que des courageux citoyens de notre commune se sont réunis à la mairie dimanche matin pour célébrer le centenaire de l’Armistice de 1918.
Drapeaux en tête, le cortège s’est dirigé vers le cimetière tout proche pour gagner le monument aux morts.

Le Maire Albert BOUARD, entouré des enfants nouvellement élus du Conseil Municipal des Jeunes, a assisté au lever des couleurs, puis le président des Anciens combattants René LOUE a procédé à la lecture des noms des trop nombreux morts pour la France au cours des différents conflits.

le départ

l’arrivée dans le cimetière

René LOUE a lu ensuite le message de l’Union Nationale des Combattants rappelant cette fin de conflit qui a enregistré 1.400.000 morts, autant d’invalides gravement handicapés et dix départements dévastés. Je cite « Aujourd’hui que d’autres périls nous menacent, les sacrifices de nos anciens nous rappellent qu’il nous faut demeurer unis comme ils l’ont été au front et aujourd’hui comme hier au niveau international».

Le Maire Albert BOUARD prend ensuite la parole, stoïque sous une pluie redoublée, pour nous lire le message du Président de la République. Extrait : « Nous sommes réunis dans nos communes, devant nos monuments aux morts, pour rendre hommage et dire notre reconnaissance à tous ceux qui nous ont défendus hier mais aussi à ceux qui nous défendent aujourd’hui jusqu’au sacrifice de leur vie».
« Vive l’Europe en Paix, Vive la République, Vive la France ! »
Une nouveauté : pour la première fois cette année, cette allocution officielle ce termine par le rappel du nom des trois soldats morts pour la France en cette année 2018 : Emilien MOUGIN, et Thimoté DERNONCOURT tous les deux âgés de 32 ans, au Mali, et Bogusz POCHYLSKI 31ans, en Irak.
Après une minute de silence et la Marseillaise chantée par tous, enfants et adultes, le cortège se disperse et certains partent pour continuer cette célébration à Vairé ou à l’Ile d’Olonne.

Texte et crédits photos Gérard Alonzo.

Les commentaires sont clos